Le premier élément qui confère à Fakarava son statut d’île extraordinaire réside dans sa relative diversité. En effet, l’atoll détient tous les atouts pour vous en mettre plein la vue, pour vous charmer. Classée depuis 2006 par l’UNESCO en tant que réserve de biosphère, l’île de Fakarava vous offre un cocktail de merveilles : sa remarquable faune et sa flore aquatiques. De ses plages d’une allure paradisiaque à ses kilomètres de motu, en passant par son immense lagon qui s’étend sur plus de 1000 km², vous serez conquis. Outre ces attraits évidents, l’atoll dispose d’un patrimoine architectural et archéologique qui témoigne de son histoire.

Heureux celui qui se lance à la découverte de l’île de de Fakarava, son exploration se couronnera d’enchantement. Pour une exploration complète, commencez la visite par le village de Rotoava qui vous offre son front de mer et sa superbe église colorée. Entre ce hameau et l’aéroport, ne manquez pas d’admirer l’ancien phare de Topaka. Le village de Tetamanu, au niveau de la passe sud, ainsi que son ancienne église en corail, l’une des toutes premières églises catholiques construites en Polynésie en 1874, méritent également une attention particulière.

Au-delà des merveilles qui captivent l’attention à la surface du site, sous les eaux, la fascination prend une autre dimension. En effet, l’île de Fakarava doit sa grande renommée à ses extraordinaires fonds marins. Un incroyable casting sous-marin cinq étoiles, des coraux phosphorescents, des fonds transparents, le tout immergé dans une eau divinement chaude ; laissez-vous séduire ! Masque, palmes et tuba suffisent pour s’offrir une place pour profiter du spectacle. Vous pourrez admirer une diversité de poissons (loches, mérous, barracudas, raies aigle, raies manta, tortues, dauphins, etc.), des massifs coralliens, une flore aquatique… pas étonnant que tous les plongeurs rêvent de Fakarava. Essayez et vous n’en reviendrez pas !

Henri Matisse, le célèbre peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français décrivait la couleur comme une sorte de « libération ». En 1930, l’artiste réalisa une expédition à Tahiti, d’où il rejoignit Fakarava. Ce fut la rencontre du génie avec le beau. Envoûté par les variations de bleus de ce lagon, l’inspiration de l’artiste se mit en branle. Cette rencontre du beau, qu’on pourrait sans exagération qualifier « d’univers paradisiaque », avec l’artiste libéra chez lui un élan créatif qui se matérialisa par ses magnifiques toiles de l’époque. Vous aussi, vous n’échapperez pas à cette sensation de libération, d’esprit créatif en face de ces bleus dont l’effet s’apparente à une thérapie !