De nos jours, le Dorus Saodat est composé de trois monuments historiques : le mausolée de Djahangir, la mosquée Hazrat-i Imam et la crypte de Tamerlan. Cette dernière a été découverte en 1943 par des archéologues soviétiques et est assurément l’un des beaux mausolées du continent asiatique avec des structures en marbre blanc. À une époque, le tombeau d’Omar Cheick faisait également partie du complexe.

Il est composé de la mosquée Kok Gumbaz et de deux mausolées, ceux de Chamseddin Kulal et de Goumbazi-Sayyidan. La mosquée a été édifiée par Ulugh Beg en 1437 en hommage à son père. C’est également un chef-d’œuvre architectural avec un splendide dôme recouvert de carreaux en céramique de couleur bleue. Vous y retrouverez de nombreuses inscriptions, une coupole, des trompes d’angle et bien évidemment un mihrab. Notez que la coupole a complètement disparu de nos jours comme beaucoup d’autres structures de ces sublimes bâtiments d’antan.

La ville regorge d’assez de vestiges des grands bâtiments construits sous l’ère timouride, mais vous pouvez toujours voir de vieilles maisons de cette époque encore debout. Elles illustrent parfaitement l’évolution des styles architecturaux variés. Vous apprécierez certainement une visite dans ces quartiers authentiques qui ont pu échapper à l’accès de colère du Khan de Boukhara Abdullah Khan II.

Shakhrisabz est présente dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis l’année 2000. Vous la retrouverez ainsi sous l’intitulé « Centre historique de Shakhrisabz ». Sur la plateforme de l’organisation, vous pouvez sur le site : « Le centre historique de Shakhrisyabz compte des édifices monumentaux exceptionnels et des quartiers anciens témoignant du développement séculaire de la ville, et tout particulièrement de son apogée, sous le règne d’Amir Temour (Tamerlan) et des temourides (ou timourides), du XVe au XVIe siècle. ». Néanmoins, le site fait son apparition en 2016 dans la liste des patrimoines en péril notamment à cause de la montée des eaux souterraines dans la région.