Avec des millions de canards migrateurs et d’autres oiseaux aquatiques présents sur le site, le parc national du Djoudj figure parmi les hauts lieux de séjour d’hivernage aux confins du Sahara. On y dénombre entre 450 et 550 mille anatidés comme les oies, les cygnes, etc. Vous ne pourrez pas observer tous les 250 000 limicoles tels que les ibis et les 20 000 flamants roses. Croyez-moi, les chiffres sont énormes ! Saviez-vous par exemple que 2500 spatules doivent leur survie hivernale à la qualité de l’environnement de la réserve ? Il y existe également près de 5000 nids de pélicans blancs. Que du régal !

La végétation du Djoudj constitue une mosaïque d’écosystèmes sahéliens qui résulte de faibles pluies sur des sols halo morphiques. Vous contemplerez dans la savane des arbustes épineux, des acacias, des dattiers du désert, des tamaris du Sénégal ou des euphorbes. Parmi les plantes présentes sur le site, on peut énumérer le mimosa pigra ou des espèces d’Aeschynomene. En ce qui concerne les herbes, vous observerez le riz sauvage, le bourgou, l’herbe à hippopotame, etc. Durant les périodes de la sécheresse, les plantes halophytiques comme la salicorne recouvrent les espaces occupés par les eaux de mer. Rendez-vous sur les lieux pour effectuer d’impressionnantes balades afin de contempler cette végétation.