La ville de Paphos puise de nos jours ses ressources financières dans le tourisme. Autrefois, ce fut dans le pèlerinage au sanctuaire d’Aphrodite à laquelle elle devait sa gloire. Plusieurs fidèles y venaient dans le but de vénérer Aphrodite, la déesse de l’amour afin de s’assurer une fertilité. Aujourd’hui, cette cité laisse transparaître ses vestiges en bord de mer à Kouklia. Le culte à Vénus revêt une importance religieuse, mais aussi culturelle. Plusieurs coupes cultuelles et amphores y ont été retrouvées et exposées au musée de Chypre.

Elles remontent au IVe siècle avant Jésus-Christ. Creusées dans la roche, elles sont ornées de piliers doriques. Réparties sur une vaste étendue, ces tombes ne sont pas en réalité celles des rois comme l’indique leur nom, mais elles sont plutôt destinées aux personnages de renom. Elles sont plus d’une centaine non loin de la mer et présentent l’aspect de vastes palais ensevelis. En mauvais état de conservation, il faudra véritablement se munir d’une lampe afin de pouvoir bien les observer.

Le site archéologique de Paphos a hérité d’une série de vestiges romains dont les plus remarquables sont les sols des maisons, tapissés en mosaïques. Ces dernières étonnent par leur richesse extraordinaire et ont été très vite inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. On les retrouve dans la maison de Dionysos, la plus remarquable construite sur le plan classique des riches maisons romaines. Elles sont visibles aussi dans les maisons de Thésée, d’Orphée et d’Aion. La Basilique de Panagia Limeniotissa et bien d’autres sites vous plongeront dans la période antique. Elles retracent des scènes mythologiques ainsi que la vie de leurs riches propriétaires.