La réalisation des œuvres de Twyfelfontein découle des conséquences de la saison sèche. En effet, le peuple souffrait à chaque période du manque d’eau et de nourriture. Ces difficultés les obligeaient à se regrouper sur ces lieux. Au cours de ces rassemblements, ils se mettent à s’adonner à la pratique des rituels et à des cultes chamaniques. Leurs buts étaient de faire en sorte que la pluie tombe, que des guérisons s’opèrent et que la chasse porte ses fruits. La zone intègre parfaitement son environnement. Admirez par exemple les rochers du site recouvert par le vernis du désert et qui dessine un cadre magnifique pour les représentations.

Sur le site, vous découvrirez plusieurs représentations. On vous suggère d’en savoir plus sur les plus célèbres. On peut donc énumérer « Danse Kudu ». Elle montre une femme en état de grossesse, décrivant dans une forme de transe rituelle les symboles de la fertilité. Vous y observerez celle de « l’homme-lion » qui dépeint cet animal avec des pattes et cinq doigts. Vous examinerez aussi des girafes assez communes dans l’art rupestre de Twyfelfontein qui désignaient les chamans. Ce n’est que quelques exemples !

Vous observerez à Twyfelfontein plus que de simples peintures. Dirigez-vous par exemple du côté des étonnants tuyaux d’orgue. Le site représente une magnifique colline formée de tuyaux rectangulaires de basalte naturellement créés par l’érosion. Cet endroit reste une découverte à réaliser à tout prix. Vous agirez aussi bien en gardant cette image dans vos souvenirs à travers une prise de vue ! Vous explorerez également la forêt pétrifiée. Le lieu constitue un espace protégé qui tient son nom de fossiles de troncs d’arbres pétrifiés retrouvé sur le sol. Ils datent en moyenne de 300 millions d’années. Vous vous imaginez ? Que du régal pour les yeux !

Les traces d’habitation des chasseurs-cueilleurs dans la vallée de Twyfelfontein remontent à l’âge de pierre de la culture Wilton, il y a près de 6000 ans. Tout prouve que ce sont eux qui ont réalisé toutes les représentations. De 2500 ans à la date d’aujourd’hui, un groupe ethnique dénommé « les Khoïkhoï » occupait la zone et produisait des gravures que vous pourrez facilement distinguer des plus vieilles peintures. Les premiers Européens n’ont pu mettre pied sur les lieux qu’après la Seconde Guerre mondiale.