C’est unanime ! Tous les visiteurs qui ont traversé Richtersveld en ont été impressionnés, et il est certain que vous ne serez pas l’exception. Il s’agit d’un style de maison portable appelée « haru Oms » développé par les « Nama », un peuple de berger qui a prospéré à Richtersveld depuis 2000 ans. La particularité de ces huttes était non seulement d’être portable, mais construites avec des nattes de jonc. Utilisées comme hébergement pour les touristiques qui visitent Richtersveld, ces demeures ont la propriété d’être fraîches et bien ventilées, aussi bien en été qu’en hiver. Vous ne saurez résister à l’envie de vous y étendre, c’est très agréable !

Un autre atout qui donne à Richtersveld sa fière allure, c’est bien son merveilleux paysage constitué de flore désertique reconnue comme étant l’une des plus riches du monde. Dans les environs du fleuve Orange se dessine un environnement très luxuriant composé d’une large variété de plantes de près de 2700 espèces. Si certaines sont endémiques, d’autres s’y sont développées au fil du temps. C’est le cas par exemple du « Pachypodium namaquanum », une espèce de plante qui ne se retrouve nulle part au monde que sur ce site.

C’est vrai qu’à première vue le parc de Richtersveld donne l’impression d’être pauvre en animaux. Mais détrompez-vous, car là où s’établit une belle flore, là réside une faune des plus fournies. Et Richtersveld ne fait pas exception à la règle. En raison du relief du parc, vous aurez un peu de difficulté à identifier les vedettes de cette faune. Cependant, un peu de patience et d’attention vous les fera découvrir. Vous pourrez apercevoir des antilopes, des zèbres, des léopards, le renard du Cap, le lynx du désert Caracal… et la liste est longue. Nul doute que ce zoo en plein air vous fascinera !

L’exploration sur le site de Richtersveld trouve aussi toute son essence dans la découverte de nombreux sites archéologiques. À travers eux, les archéologues ont réussi à identifier que la plus ancienne trace d’habitation date de l’an 2200 avant notre ère, à Die Toon près de Tatasberg. Les ossements présents sur ce site prouvent que des espèces animales que nous connaissons aujourd’hui telles que les springboks, les zèbres et les oréotragues s’étaient établies ici il y a de cela 4 000 ans. De même, les arêtes de poisson découvertes montrent que le fleuve Orange était pour les habitants d’alors une source importante de ravitaillement.