Sachez en même temps que l’accès au site présente un peu de difficulté. Mais en réalité, l’obstacle devrait être perçu comme une attraction. Oui ! La station d’accueil se situe dans le village de Monkoto. De là, vous partirez pour un voyage de 24 heures en canot. La grande surprise réside en ce point. Vous parcourez une grande étendue d’eau pendant une journée entière en traversant la nuit profonde. Ce trajet sera unique ! Prévoyez tout le matériel nécessaire pour une telle expédition. Par exemple, les vivres, du matériel de couchage et l’eau ne doivent pas vous manquer. Vous vivrez ainsi une expérience unique et inoubliable.

Dans le parc coulent de nombreuses rivières créant aux voyageurs une occasion formidable de pratiquer du canoë. Vous découvrirez à travers cette activité de vastes zones marécageuses et surtout le cours d’eau Salonga qui a donné son nom du parc. Vous ne pourrez pas aussi vous priver de la randonnée ! Sur les lieux, comptez au moins cinq jours de promenade pour explorer les galeries de forêt. Les guides touristiques ne vous laisseront pas seul dans cette immense réserve. Tout ceci pour vous permettre de contempler les splendides espèces végétales qui décorent la zone. Engagez-vous pour passer de formidables moments.

La biodiversité du parc national de la Salonga reste jusqu’à ce jour non encore entièrement inventoriée. Pourtant, elle demeure exceptionnelle en Afrique centrale. Peut-être les longs kilomètres de marche vont vouloir vous épuiser, mais ne rebroussez pas chemin sans découvrir quelques espèces. Vous y observerez en effet des variétés emblématiques ou endémiques de la République Démocratique du Congo. Contemplez par exemple l’éléphant de forêt, le gavial africain, le bonobo, le hibou pêcheur de sel, le léopard, le pangolin, l’hippopotame, etc. Cette biodiversité joue un rôle important dans le mécanisme de régulation climatique. Les raisons se multiplient pour son titre de valeur universelle !

Avec autant de valeur que possède le parc national de la Salonga, vous tomberez d’accord avec les institutions qui s’échinent à le conserver dans tout son éclat naturel. Avec la taille et l’isolement du site, la protection des espaces s’avère difficile. La zone subit parfois le trafic d’ivoire, la chasse, des feux de brousse et la déforestation par endroits. Dans les parties plus reculées de la réserve, les braconniers professionnels opèrent. Vous y observerez des groupes de pygmées et de nombreux villages qui ne garantissent pas forcément le bien-être de la zone.