L’histoire d’Ushuaia se raconte aussi dans un musée logé dans les anciens locaux d’une prison : Presidio. Une maison pénitentiaire qui a fait d’Ushuaia pendant environ une trentaine d’années la dernière adresse de nombreux bagnards.  Mais elle fut transformée à d’autres fins dès 1950 dont un musée. Lieu par excellence qui vous plonge dans l’histoire de prisonniers certes, mais de gens qui ont leur empreinte sur la construction d’Ushuaia. Et comment ? Le meilleur récit est conservé minutieusement pour vous. Allez-y, vous saurez tout sur l’art, la géologie, la faune, le port… à Ushuaia.

Ushuaia est riche de ses eaux qui nourrissent ses 70 000 habitants. L’eau à Ushuaia, c’est surtout le canal de Beagle. C’est ce large bras de mer reliant le Pacifique à l’Atlantique et qui délimite la ville au sud. Du coup, l’activité portuaire va grandissant dans un port qui attire de nombreux bateaux par la beauté de ses infrastructures. Les eaux d’Ushuaia, c’est aussi l’île chilienne de Navarino, toujours au sud. La ville en a en abondance, de noire et de très profondes où sont cachés des rochers, des icebergs, des cormorans, des manchots trop mignons et des lions de mer.

À 54° 48′ -1″ de latitude sud, l’Ushuaia est la ville la plus australe du monde. Exception faite à la base navale chilienne de Puerto Williams de l’autre côté du canal de Beagle. Et ici, ne parlez pas d’Éclaireur au port. Plus que des lumières fortes se sont des phares qui vous conduisent au bout du monde : le Phare du bout du Monde. Les chrétiens pourraient penser à l’étoile ayant conduit les trois rois marges au fils Jésus-Christ. Pourtant nous ne sommes pas au Bethléem. Peut-être que vous ne seriez pas endurant pour aller jusqu’au bout, le musée vous offre une reproduction de ce phare à son entrée.

Le prophète Moïse ne sera pas le seul à se retrouver sain et sauf dans un buisson en feu, mais qui ne brûle pas. Ce sera vous aussi lorsque vous serez à Ushuaia. Faites juste un tour à l’endroit mythique juste à une dizaine de kilomètres de la ville. Le lieu d’où les marins, durant la traversée, ont aperçu de la fumée provenant des côtes du pays qu’ils ont baptisé « Terre de Feu ». Aujourd’hui, c’est le Parc de la Terre de Feu qui se dresse sur 63 000 hectares avec le mont Guanaco. D’ici part le « Train du bout du Monde ».