C’est vers cette ville que se dirige un grand nombre de personnes lors du Nouvel An afghan, Nao Rouz ou Norouz qui se déroule généralement le 21 Mars. Les rues de Mazar sont ainsi bondées de personnes venues de tous les horizons pour célébrer le Nouvel An et assister notamment à la cérémonie de l’élévation du mât qui se tient à la mosquée Rawze-i Charif. Si vous voulez vivre cet engouement et profiter du climat religieux intense de la manifestation, rendez-vous à Mazar au printemps.

Entre les Ouzbeks, les hazaras et les tadjiks, Mazar abrite de nombreuses ethnies. Tous ces groupes vivent en parfaite harmonie au sein de la ville et vous avez l’occasion de découvrir également les différents plats locaux. Entre les mantou, les ashak (raviolis afghans) et les bourani, vous aurez de quoi vous régaler lors de votre séjour dans la plus grande ville de la province de Balkh et du nord du pays.

Une vague de construction a été entamée en Afghanistan à partir de 2001. Pour ce fait, la mairie de Mazar a demandé une participation des hommes d’affaires de la ville. Ceux-ci ont pu faire construire 12 carrefours giratoires et autant de feux tricolores dans la capitale du nord.

Situé non loin de la frontière ouzbek, Mazar-e Charif profite de sa position géographique pour être la plaque tournante du commerce dans la région. En effet, ce fut déjà le cas au XIIIe siècle avec la destruction de Balkh par Gengis Khan et son armée. Ainsi, Mazar récupérait son statut de ville la plus importante de la province et joue un rôle de choix dans le commerce orient-occident puisqu’elle se retrouvait sur la route de la soie. Dans les années 80 et 90, la paix y a régné pendant de nombreuses années malgré la guerre dans le reste du pays ; cela a permis de développer un certain nombre d’activités et de booster les activités commerciales dans la ville. Une ligne aérienne a même été ouverte vers Dubaï.