La ville s’édifia sur un certain nombre de collines dont les plus importantes sont la colline Gallows et celle du Bolckhouse. Mais quand vous vous déplacez de l’est à l’ouest de Lunenburg, vous vous rendrez compte de son double visage. Il y a dans un premier temps le Lunenburg ancien. C’est cet endroit précis qui est classé par l’UNESCO. Dans ce vieux quartier, aussi bien les rues que les bâtiments semblent surgir d’une autre époque. Dès que vous accédez au quartier ouest, vous serez saisi par le contraste. Cette partie de la ville abrite des constructions plus modernes. Il s’agit de locaux de grandes entreprises spécialisées dans la haute technologie, les services ou la transformation agroalimentaire.

La vieille ville mérite une attention particulière. Il faut vous y attarder pour contempler les bâtiments d’un style architectural bien singulier. Ici la quasi-totalité des maisons est construite en bois. Certains édifices érigés au XVIIIe siècle sont maintenus dans leur état d’origine. C’est le cas notamment de l’Académie et de l’Église anglicane Saint-Jean. Quant aux restaurants, ils sont toujours construits en bois. En somme, c’est une ville authentique que vous admirerez.

Autant un fort conservatisme se note dans les habitations, autant les hommes sont restés attachés à un mode de vie traditionnel. Les premiers habitants de Lunenburg étaient des Britanniques, des Suisses, mais aussi des Français et des Allemands. La plupart d’entre eux voulaient échapper aux ravages des guerres de religion qui déchiraient l’Europe de la Renaissance et des Lumières. C’est pourquoi vous remarquerez dans les manières des habitants des accents qui évoquent les traditions du vieux continent. C’est un peu comme si le XVIIIe siècle européen se perpétuait ici.

En dehors de la découverte de la ville en général, vous pourrez vous intéresser à certaines attractions en particulier. Vient d’abord le musée des pêcheries en Atlantique. Au cours de sa visite, vous en saurez plus sur l’histoire de la pêche au Canada, notamment sur la pêche et le commerce de la morue. Cette espèce aquatique a contribué à l’essor économique de la Nouvelle-Écosse. Vous pourrez aussi découvrir les ateliers de plusieurs artistes ou artisans locaux. Des peintres, des potiers ou encore des maroquiniers vous proposeront quelques-unes de leurs œuvres. Vous pourrez en acquérir en guise de souvenirs de voyage.