Dès votre arrivée sur le site, vous ressentirez un besoin pressant de prendre des photos. Ne résistez pas à cet appel. Si vous pouvez, tournez même de petites vidéos. Ainsi, vous immortaliserez de diverses manières votre passage au minaret de Djam. À une bonne distance, percevez la construction dans son parallélisme avec la chaîne montagneuse voisine. Contemplez le tableau formé par sa proximité avec le fleuve Hari Rud où se mire l’édifice depuis 900 ans. C’est certain, vous tomberez sous le charme de ce lieu aux attraits irrésistibles ! Approchez-vous de près du cours d’eau, peut-être vous confiera-t-il ses secrets ?

À l’heure actuelle en effet, on ignore les circonstances réelles qui ont permis l’édification de la tourelle. Quand ils l’eurent découverte à la fin du XIXe siècle, certains archéologues avancèrent que l’élévation avait été partie intégrante d’une mosquée. Cette première interprétation explique le nom que porte la tour aujourd’hui. Comme vous pouvez l’imaginer, cette appellation est juste vraisemblable.D’autres archéologues ont supposé que l’endroit où se situe le minaret servait à des pratiques païennes. Si le minaret fut construit là, c’était pour symboliser, selon eux, la victoire de l’Islam sur le paganisme. Quelles que soient les raisons de sa construction, le minaret est un chef-d’œuvre d’architecture.

Admirez dans ses détails la structure du minaret, et vous vous rendrez compte du résultat de techniques architecturales savamment appliquées. En gros, tout le monument apparaît comme la superposition de trois cylindres de pierres qui s’amincissent de bas en haut. Le fondement établi sous la forme d’un octogone supporte les trois niveaux du minaret.

Un décor impressionnant souligne la particularité de la tour. Les spécialistes de l’histoire de l’art sont formels sur le décor visible de l’édifice. Ils y reconnaissent de nombreux styles de décoration caractéristiques des époques antérieures à la construction du minaret. Vous distinguerez assez aisément des marques de l’islam et des éléments de décor profanes. Au nombre de ceux-ci, vous remarquerez des frisettes de fleurs, des pièces d’échec ou encore des scènes de chasse. Ouvrez les yeux : vous distinguerez quantité d’autres motifs !