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Ces droits à connaître quand vous prenez l’avion

Publié le 04/09/2023

Nul besoin d’être un globe-trotter aguerri pour comprendre l’importance d’une bonne expérience de voyage en avion. Malheureusement, les aléas sont nombreux : retards, annulations, surréservations… Autant de situations qui peuvent gâcher votre voyage. Mais saviez-vous que vous avez des droits en tant que passager ? Et ces droits sont bien plus étendus que vous ne le pensez, surtout si votre vol est en provenance ou à destination de l’Union européenne.

Droits des passagers aériens : naviguer les cieux européens en toute sérénité avec le Règlement CE 261/2004 

Ah, le doux rêve de voyager sans accrocs ! Un rêve qui s’effondre souvent face à la réalité des retards, annulations et surbookings. Cependant, ne vous méprenez pas, passagers aériens, car une armure législative vous protège dans les cieux européens : le Règlement (CE) 261/2004 du Parlement européen et du Conseil, plus familièrement appelé CE 261. Ce texte législatif, instauré en 2004, est une sorte de phare juridique dans le brouillard souvent opaque des politiques aériennes. Il s’applique à tous les vols prenant leur envol depuis l’Union européenne ou atterrissant en son sein par le biais d’une compagnie aérienne européenne.

Le CE 261 est une véritable boussole pour le passager égaré dans le labyrinthe des droits des voyageurs. Il prévoit un arsenal de mesures d’accompagnement et d’indemnisation, comme le remboursement du retard d’avion, en cas de perturbations. Imaginons que votre vol soit retardé de plus de quatre heures. Vous ne serez pas laissé à votre propre sort, car la réglementation exige que des repas et des boissons vous soient fournis. Si ce retard vous oblige à attendre la nuit, un hébergement à l’hôtel ainsi que le transport jusqu’à ce dernier deviennent la responsabilité de la compagnie aérienne.

Vous pourriez être tenté de penser que tout ceci est trop beau pour être vrai. Que faire si votre vol est annulé ou si vous êtes victime d’un surbooking ? Le CE 261 prévoit dans ces cas deux options : soit le remboursement total du billet, soit un vol de remplacement. De plus, si la compagnie est en faute, une indemnisation pouvant atteindre jusqu’à 600 euros est envisageable. Pour tout savoir sur vos droits et les démarches à suivre pour un remboursement du retard d’avion, vous pouvez consulter des plateformes spécialisées comme AirHelp qui offre une valeur ajoutée substantielle dans ce domaine complexe.

Droits des passagers aériens au Royaume-Uni : au-delà du Brexit, une mélodie de protection

Après avoir pris son envol hors de l’Union européenne, le Royaume-Uni a décidé de tracer sa propre route aérienne en matière de droits des passagers. Ainsi est né le Règlement de 2019 sur les droits des passagers aériens et les licences des organisateurs de voyages aériens (amendement), une mouture britannique du célèbre Règlement de l’UE (CE) 261/2004. À première vue, on pourrait croire à un simple copier-coller législatif, mais il serait réducteur de s’arrêter là.

Ce nouveau règlement, un phénix législatif né des cendres du Brexit, s’applique aux vols quittant la couronne britannique, mais aussi à ceux qui y arrivent, pourvu qu’ils soient opérés par une compagnie aérienne britannique. Alors, que réserve cette législation à ses passagers ? Le menu est somme toute familier : retards, annulations et surbookings sont couverts. Et tout comme son cousin européen, ce règlement exige des compagnies qu’elles informent les voyageurs de leurs droits en cas de ciel turbulent.

Là où le Règlement britannique se démarque, c’est dans les détails. Si vous êtes coincé dans un aéroport britannique, attendez-vous à des prestations similaires à celles offertes par l’UE. Nourriture, boissons et même un toit pour la nuit en cas de retard prolongé. Ah, mais il y a une petite subtilité ! Si vous êtes victime d’un retard de plus de trois heures ou d’une annulation inopinée, votre dédommagement peut grimper jusqu’à 520 livres sterling. Une somme non négligeable qui fait presque oublier les tracas du voyage.

Protection des passagers aériens au Canada : naviguer entre nature et règlementation

Ce vaste territoire où la nature et l’urbanité se côtoient, une terre d’accueil pour les voyageurs, mais pas toujours pour leurs vols. C’est dans ce contexte que le Règlement sur la protection des passagers aériens de l’Office des transports du Canada a vu le jour en 2019. Si ce texte semble inspiré par le modèle européen, il décolle avec ses propres ailes, offrant quelques courants d’air plus favorables aux compagnies aériennes.

L’une de ses nuances est l’éclairage porté sur le droit à l’information. Imaginez-vous coincé dans un aéroport, les informations se font rares, le stress monte. Ce règlement vient rompre le silence et impose une transparence salutaire. Les compagnies aériennes doivent dévoiler les raisons des retards ou annulations et fournir des mises à jour — un peu comme si on vous donnait la carte et la boussole dans un labyrinthe.

Mais qu’en est-il si le labyrinthe vous retient plus longtemps que prévu ? Le texte canadien prévoit également un filet de sécurité sous forme de prise en charge. Cela comprend des besoins aussi élémentaires que la nourriture et les boissons pour des délais de plus de 2 heures. Si la nuit vous surprend, un hébergement est aussi prévu. Toutefois, si Mère Nature est la coupable du retard, la compagnie est exonérée de cette responsabilité.

Et pour les vraies catastrophes ? Disons que votre vol est annulé ou que votre siège a été doublement réservé. Ici, l’indemnisation entre en jeu, oscillant entre 1 000 dollars canadiens pour un retard substantiel et jusqu’à 2 400 dollars pour un embarquement refusé dû à un surbooking. Mais attention, la météo ou les raisons de sécurité ne donnent pas droit à cette manne financière.

Cap sur Brésil : comprendre la Résolution N° 400 de l’ANAC

Le Brésil, un pays aux mille couleurs, où la samba se mêle à la bossa nova, a également ses propres accords législatifs quand il s’agit de voyager dans les airs. La Résolution N° 400 de l’Agence nationale de l’aviation civile du Brésil (ANAC 400) est un peu comme un carnaval de droits pour les passagers aériens. Ce texte juridique est une boussole dans la forêt amazonienne des vols à destination, en provenance et à l’intérieur du Brésil, guidant les voyageurs à travers les méandres des retards, annulations, surbookings et même des changements d’horaires.

L’ANAC 400 danse au rythme du droit à l’information. Pas de mascarade ici : les passagers doivent être informés toutes les 30 minutes en cas de perturbation. Imaginez, comme pendant un match de football, chaque action est commentée en temps réel pour vous aider à anticiper le prochain coup.

Mais que se passe-t-il si la partie se prolonge ? Le règlement est clair : après deux heures de retard ou d’annulation, il est temps pour la compagnie de sortir les caipirinhas, ou plutôt de la nourriture et les boissons. Et si la nuit vous surprend, n’ayez crainte, un hôtel et un transport vous attendent, tels des hôtes chaleureux dans cette terre d’hospitalité.

Côté réacheminement, l’ANAC 400 offre une samba de choix : remboursement intégral ou autre vol en cas de mésaventure aérienne. Quant aux indemnisations, elles peuvent monter jusqu’à 3000 BRL pour un embarquement refusé dû à un surbooking. Mais ne vous y trompez pas, le code de la consommation brésilien ajoute encore un char à ce carnaval législatif, permettant de réclamer jusqu’à 10 000 BRL.

Les Droits des passagers aériens aux États-Unis à présent

Bienvenue au pays de l’Oncle Sam, où les hamburgers sont énormes et les voitures plus encore. Mais qu’en est-il des droits des passagers aériens ? Aux États-Unis, le Département américain des transports a concocté un cocktail de régulations qui, bien qu’un peu moins corsé que son homologue européen ou canadien, a ses propres saveurs distinctives.

Le surbooking, cet art délicat de vendre plus de billets que de sièges disponibles, est le rock’n’roll de la législation américaine sur les voyages aériens. Si vous vous retrouvez à jouer la chaise musicale dans l’avion, ne vous inquiétez pas, votre billet servira de pass VIP pour un autre vol. Vous avez donc la flexibilité de continuer à tourner sur la piste d’envol de la vie.

Mais si la musique s’arrête et que vous êtes laissé debout sans siège, l’Amérique vous offre un solo de guitare électrique sous forme d’indemnisation. Jusqu’à 1 350 USD peuvent être déposés dans votre étui à guitare, en fonction de la durée du retard causé par cette danse aérienne maladroite.

Et que dire de vos bagages, ces fidèles roadies de votre tournée aérienne ? Si jamais ils se perdent en route ou arrivent endommagés, comme une guitare cassée après un concert trop intense, vous pouvez réclamer jusqu’à 3 800 USD. De quoi acheter une nouvelle guitare et continuer le spectacle.

La Convention de Montréal : le passeport juridique des cieux internationaux

Imaginez que vous êtes un globe-trotter cosmopolite, avec des escales dans des villes aussi diverses que Tokyo, Paris et Rio. Vous avez besoin d’un ensemble de règles aussi international que votre itinéraire, et c’est là que la Convention de Montréal de 1999 entre en scène, telle une superstar diplomatique. Adoptée par un casting étoilé de plus de 130 pays, cette convention est un peu comme la carte de membre VIP des aéroports internationaux.

Son application est aussi large que les ailes d’un Airbus A380, couvrant tous les vols internationaux entre les pays signataires. Que vous soyez coincé dans un aéroport en raison d’un retard ou que vos bagages décident de prendre des vacances séparées, la Convention de Montréal est là pour vous rassurer avec son parapluie législatif.

Parlons de surbooking, ce malaise aérien qui peut transformer votre rêve de voyage en cauchemar. La Convention de Montréal agit comme un parachute de secours, stipulant que votre billet reste valable pour un autre vol.

Mais que se passe-t-il si vous voulez réclamer des dommages et intérêts ? La Convention de Montréal sort alors son carnet de chèques diplomatique. Vous pouvez prétendre à une indemnisation allant jusqu’à 7 000 USD pour les retards et les annulations, et jusqu’à 1 700 USD si vos bagages sont malmenés, perdus ou retardés.

Convention de Montréal : s’agissant toujours des bagages

Ah, les bagages ! Ces fidèles compagnons de voyage qui, parfois, décident de partir en aventure sans nous. Que faire lorsque notre valise préférée se transforme en diva capricieuse ? La Convention de Montréal vient à la rescousse, telle une superhéroïne du droit aérien. Elle déploie son bouclier de protection sur plus de 130 pays pour les vols internationaux, offrant ainsi un abri contre les péripéties des bagages.

Imaginons que votre valise, appelons-la « Valérie, » décide de faire un détour non autorisé. N’oubliez pas que vous pouvez réclamer jusqu’à 1 700 USD pour sa disparition momentanée, ses blessures de guerre ou ses retards de star. Oui, Valérie a une valeur, et la Convention de Montréal l’a compris.

Alors, comment réclamer votre dû ? Premièrement, filez vers le bureau à bagages de la compagnie aérienne dès que vous constatez que Valérie fait des siennes. Demandez une Déclaration de sinistre (PIR) et notez précieusement le numéro de référence. Ce document représente le passeport de Valérie vers la rédemption.

Deuxièmement, dressez la liste de tous les trésors que contenait Valérie. Cela aidera à chiffrer son aventure malheureuse. Rassemblez ensuite les preuves de son escapade : photos, reçus, témoignages de son amour pour les voyages exotiques… tout ce qui peut étayer votre réclamation.

Enfin, les délais. Pour les bagages endommagés, vous avez 7 jours pour déposer une réclamation sur les frais de spa nécessaires à la réparation de Valérie. Si elle est en retard, vous avez 21 jours après son retour pour réclamer les frais engagés pour les articles de remplacement. Et si, au bout de 21 jours, Valérie a décidé de partir en retraite spirituelle définitive, vous avez deux ans pour réclamer les coûts des articles perdus.

NOTE:  
(Non noté)