Les Hunzas descendraient de trois officiers de l’armée d’Alexandre le Grand qui se seraient mariés à des femmes perses, l’histoire remonte à 2000 ans. Ayant une très bonne maitrise des armes telles que le sabre et l’arc, les Hunzas sont de grande taille, leur peau est claire et ils présentent de façon générale l’apparence physique des anciens Grecs. Nomades, et sédentaires à la fois, ce sont des guerriers redoutables. À l’origine on les appelait Bouroushos à cause de leur langue le Bouroushaski. Le nom hunza leur sera attribué plus tard par les girkis qui furent impressionnés par leur solidarité.

Un sentiment de sérénité complet émane de la contemplation de ce joyau protégé du monde extérieur par sa forteresse composée de montagnes imposantes. La vallée semble murée pour ne pas subir aucune influence venant d’ailleurs. Il y a un peu plus de vingt ans que la Chine et le Pakistan construisirent le karakoram highway. Il est alors aujourd’hui très facile d’aller dans la capitale hunza Gilgit en provenance de Baltit via autobus. On peut admirer les habitations hunzas qui s’élèvent sur deux étages. Le premier étage ouvre sur un balcon orienté vers les pics rocheux et leurs paysages fantastiques, de préférence vers le splendide Karakoshi.

Leur alimentation et leur mode de vie très stricte en parfaite symbiose avec la nature et les règles de leur religion musulmane de la secte d’Ismaël confèrent aux Hunzas une santé inaltérable. Plusieurs docteurs européens étiquettent ce peuple d’invulnérable aux maladies. Ils se nourrissent essentiellement de fruits, de légumes, mais en décembre ils peuvent tuer 1 ou 2 moutons. Ils paraissent plus jeunes par rapport à leurs âges. Leur eau est extrêmement riche en sels minéraux. Ces éléments seraient-ils la potion magique qui leur assure cette vitalité ?

Ils se nourrissent des produits de leurs activités agricoles ou d’élevage et de quelques plantes sauvages. Ils vivent en complète autarcie, tirant la laine des moutons et yaks qu’ils élèvent, fabriquant leurs chaussures avec leurs peaux. Leur chef religieux et politique était le Mir, roi dont la dynastie est âgée de 600 ans. L’administration était inexistante, il n’y avait ni impôt ni taxe, encore moins de structure sanitaire ou d’assurance. Le Mir était aidé par un conseil composé de 12 vieillards. Aujourd’hui qu’il a disparu, sa résidence est changée en hôtel.