Le parc baptisé Uluru, rassemble des formations géologiques spectaculaires, au centre même de l’île principale de l’Australie. La plus haute et la plus sacrée de ces formations porte elle-même le nom d’Uluru.

L’ensemble du site fut inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, délimitant ainsi le parc national d’Uluru-Kata Juta. Une telle protection semblait capitale pour les populations locales ainsi que pour les aborigènes Pitjantjatjara et Yankunytjatjara qui n’ont depuis pas cessé de considérer l’endroit, divin. Et lorsqu’on se retrouve confronté à la montagne d’arkose d’Uluru, la beauté frappante de la roche rougeoyante sous le soleil couchant a tôt fait de convertir les plus sceptiques. Aucun doute ne subsiste face à un tel tableau : le site doit être de nature divine.

A la base d’Uluru se trouvent de nombreuses peintures rupestres dont chacun pourra apprécier l’authenticité et la finesse. Aux mêmes endroits se déroulaient, et se déroulent toujours, de nombreux rituels qui recouvrent une importance culturelle indéniable. Le parc qui s’étend tout autour de l’inselberg protège tout aussi bien les populations locales que la faune et la flore dont ils tirent leur nourriture. Une abondante ressource d’espèces uniques au monde s’épanouit encore aujourd’hui dans le climat aride de l’outback auquel elles se sont adaptées. Le wallaby des rochers peut encore y être aperçu, ainsi que python de Ramsay et le bilby, un petit marsupial qui de nos jours peine à survivre.
Les propriétaires traditionnels du parc d’Uluru-Kata Juta étant eux-mêmes aborigènes, il y règne un respect pour la nature qu’on adoptera volontiers !