Emprisonnés par des nazis obsédés par le pouvoir suprême, des milliers de Juifs innocents ont souffert le martyre au Theresienstadt. La sentence était si cruelle que lorsqu’un prisonnier était envoyé dans ce camp, ses chances d’en revenir étaient minces, voire nulles. D’ailleurs, les chiffres ne parlent-ils pas d’eux-mêmes ? Sur un total de 150 000 prisonniers juifs qui y ont été conduits, seuls 17 247 ont pu survivre. À travers cette visite, vous découvrirez la petite forteresse, le musée du ghetto, le Crematorium, le Hall de cérémonies… autant de vestiges qui racontent des faits effrayants qui font froid dans le dos !

Le destin préjudiciable d’être juif était durant la Seconde Guerre mondiale synonyme de torture, de souffrance et de mort, les maîtres de la vie de l’époque, les nazis, faisant leur loi. Pour mieux sentir ce vent glacial et lugubre qui jadis enveloppa Theresienstadt, tel un tourbillon, visitez le mémorial national dédié aux martyrs. Ce monument singulier est le symbole de l’hommage mérité rendu aux nombreuses victimes de la persécution raciale et du régime tyrannique des nazis. Lorsque vous y poserez les yeux, vous sentirez une émotion vous draper. Allez-y, faites cette exploration à la fois unique, révélatrice et éducative, en signe d’hommage aux disparus !

Hitler et ses pairs ont laissé à Theresienstadt une trace que plusieurs vestiges du site ont rendue indélébile. Parmi eux se trouve la petite forteresse, qui servait autrefois de prison à la Gestapo pragoise. D’une superficie de 3,89 km², sa construction débuta en 1780 et dura dix ans. D’après les récits populaires, les fortifications seraient l’œuvre de l’ingénieur d’Argencourt. Tout en parcourant ce lieu, vous ouvrirez une page sur l’histoire de la persécution des nazis sur la République tchèque, et surtout sur ses prisonniers qui furent déportés vers d’autres camps sur le territoire du 3^e Reich nazi.

La visite d’un musée est toujours une aventure fabuleuse. Cependant, celle du musée de ghetto de Theresienstadt s’accompagne d’un petit chagrin. Chagrin de se rendre compte que d’innocentes victimes ont souffert le martyre par l’égoïsme d’une seule personne. Ouvert en 1991, le musée est situé dans l’ancienne école de Terezín. Il expose d’importantes pièces sélectionnées et rendues disponibles grâce à la collaboration d’anciens prisonniers du ghetto, ceux qu’on pourrait surnommer les miraculés. Ne manquez pas d’y faire un tour !