« Envoyez-moi ces déshérités rejetés par la tempête. De ma lumière, j’éclaire la porte d’or ! » sont quelques mots d’un sonnet d’Emma Lazarus, gravés sur le socle de la Statue de la Liberté. Ils résument l’héritage des Etats-Unis, celui que le pays doit aux migrants venus rendre victorieuse la terre des Treize Colonies. La Statue de la Liberté, sur la Liberty Island qui accompagne la célèbre Ellis Island, à New-York, est l’emblème le plus illustre propre au peuple américain.

La Liberty Island symbolise la quête de la liberté absolue recherchée par ceux qui ont quitté leur terre pour venir vivre et enrichir les Etats-Unis de leur culture. Ellis Island, est la Porte d’or, dont parle Emma Lazarus, le comptoir par où les âmes vagabondes gagnent un avenir plus lumineux où ils pourront, s’ils le veulent, devenir riches et célèbres. C’est pour cette raison que le nom original de la Statue of Liberty est en vérité La Liberté éclairant le monde.

Au sud de Manhattan, à l’embouchure de l’Hudson se dresse ce fier monument à la gloire de la grandeur du peuple américain ainsi que pour célébrer le centenaire de leur Déclaration d’indépendance. A la création de la Statue était le très célèbre Gustave Eiffel, l’homme qui donna son nom au fameux symbole parisien, épaulé par Auguste Bartholdi. C’est notamment dans les ateliers de Gaget-Gauthier à Paris, que la Statue naquit, et avec elle, le concept de gadget.

Figurant au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1984, elle est considérée comme la projection d’une des Sept Merveilles du monde antique, j’ai nommé le Colosse de Rhodes. Forte d’une hauteur de 96 mètres, socle compris (46 sans le socle), la grandeur écrasante de la structure a tout pour donner la mesure de l’égale grandeur du peuple américain.