À Gede, vous pourrez explorer des lieux fabuleux et authentiques. Les restes d’un palais somptueux témoignent de l’opulence dans laquelle les résidents vivaient. Son entrée en forme d’arche qui est une merveille de conservation vous conduit à diverses pièces, dont un hall d’audience, des salles de bain, une cuisine et un entrepôt. On y découvre une grande mosquée et d’autres plus petites qui signalent que l’islam était présent dans la région. Le site comprend également un quartier des habitations en plein cœur duquel on observe des tombes. Visiter les ruines de Gede revient à plonger dans les splendeurs africaines d’antan !

Les vestiges de Gede sont plongés dans une végétation luxuriante dominée par les baobabs. Que ce soit le palais, les mosquées ou même les tombes, la végétation est omni présente. Le vert se glisse partout faisant régner une atmosphère ombreuse et fraîche. L’ambiance y est spéciale ! L’exploration se déroule donc dans un milieu forestier exotique. Nous vous recommandons cependant de faire très attention aux fourmis rouges dont les piqûres peuvent se révéler douloureuses. Faites gaffe aux endroits où vous posez vos pieds en marchant. Pantalons et chaussettes hautes fortement recommandés !

En effet, lors des fouilles, les experts constatèrent que les bâtiments disposaient de salles d’eau avec conduits d’évacuation. Cela représentait une avancée technologique et architecturale incroyable à l’époque. On constate également que les rues étaient équipées de conduits pour l’écoulement des eaux. Il existait donc un plan d’urbanisation propre à la cité et un mode de construction organisé des habitations et des différents locaux. Gede, à travers ses ruines, se révèle comme ayant été une ville urbanisée avec des bâtiments d’apparence moderne.

La cité est le témoin privilégié de la naissance de la culture swahilie. Cette culture d’Afrique tire ses origines d’un mélange interculturel. En effet, elle est le fruit d’un brassage entre les riches commerçants arabes venus du Moyen-Orient et les populations noires locales. L’ethnie swahilie est donc issue du mixage entre les caravaniers arabes et les peuplades de la région. La langue née de cette association est le kiswahili qui contient des éléments d’arabe, de langues tribales et de mots empruntés à l’allemand, à l’italien et à l’anglais. Tout un métissage linguistique ! C’est donc dans la région de Gede qu’un des plus anciens groupes culturels d’Afrique et du monde a vu le jour et s’est développé.