On entame la visite des lieux en montant un immense escalier qui permet de gravir les 102 m. Tout autour, le sol verdit d’un somptueux gazon bien entretenu. De nombreuses statues disposées par endroits tentent en vain de décharger l’atmosphère de son poids. Il est impossible de ressentir une quelconque joie sur un lieu où sont inhumées plusieurs dizaines de milliers de personnes. À certains endroits, il n’est pas rare de tomber sur des ossements ou des débris d’arme. Vous pourrez poursuivre votre visite dans l’immense salle circulaire. Exactement, 34 500 combattants tombés au front gisent dans ce tombeau particulier.

Le point d’orgue de votre passage sera sans aucun doute votre observation de l’attraction reine des lieux. Elle fut dressée en 1967 et protège la colline et la ville du haut de ses 82 m. Les habitants de Volgograd ne manquent pas de signaler à qui veut bien les écouter que c’est la statue la plus haute du monde. C’est un monument important certes, mais nullement la sculpture la plus élevée. Elle tient un sabre brillant et rappelle par sa stature la déesse grecque Niké. À son pied repose exceptionnellement un des plus valeureux soldats russes : l’excellent tireur d’élite Vassili Grigorievitch Zaïtsev.

Les visiteurs ont désormais la possibilité de se recueillir dans une petite église construite à proximité de la place du souvenir. Vous pourrez y allumer également un cierge pour le repos des âmes des illustres disparus. De plus, cette église orthodoxe ne manque d’attraits avec ses bâtiments peints en blanc et coiffés de trois petites tours dorées. La plus grande porte à ses flancs les deux autres qui se répondent symétriquement par leurs dimensions.