Tout de suite, prêtez une attention particulière à la structure des constructions. Il vous suffit de vous concentrer sur celle de la pagode que vous rencontrez dès votre accès au complexe. Admirez cette bâtisse de trois étages. Levez les yeux et contemplez la flèche qui surmonte ce bel édifice religieux. Ce toit de métal travaillé avec minutie traduit une maîtrise et un goût du détail hors du commun. Au flanc gauche de la pagode se trouve la toute première construction à visiter. C’est le Zuigu Do. Il provoque sur tous les visiteurs un vif saisissement, explicable seulement par le caractère sacré des lieux.

Il faut vous dire que vous étiez déjà dans le ventre de la mère de Bouddha. On n’accède pas impunément aux entrailles qui ont porté le plus grand illuminé de tous les temps. Résistez un tout petit peu à l’obscurité ambiante. Vous apercevrez une étincelante pierre. La tradition veut qu’en la faisant pirouetter on obtienne l’exaucement d’un vœu. Réfléchissez à bien formuler votre souhait avant de la tourner. À votre sortie du Zuigu Do, n’oubliez pas, comme tant d’autres visiteurs avant vous, vos chaussures dont vous aviez dû vous débarrasser avant d’y entrer.

Ne manquez pas l’instant magique à vivre quand vous accéderez au splendide promontoire de Hondo. C’est une étendue aménagée en hauteur à l’aide d’un savant assemblage de bois. Suspendue au fait de piliers de 12 m, elle offre une vue impressionnante de la ville de Kyoto. Le spectacle est encore plus intéressant quand on l’examine en automne. L’épanouissement des cerisiers et le reflet rouge des faux platanes au cœur de l’immense végétation composent un tableau unique. À voir absolument ! N’ayez aucune crainte, des garde-corps empêchent les touristes malchanceux de tomber. Sur ces hauteurs, vous contemplerez aussi un singulier bouddha de bronze de onze têtes.

L’étape que nul ne rate pendant une découverte de Kiyomizu-dera, c’est la chute d’Otowanotaki. Elle se trouve juste au bas du promontoire dressé sur pilotis. On dit de son eau qu’elle aurait des vertus surnaturelles. Pendant sa descente, l’eau se divise en trois ruissellements distincts. Chaque traversée possède une vertu spécifique. La première eau distillerait à celui qui la boit le succès dans les études. La deuxième procurerait une longue vie et la troisième assurerait à la personne qui la prend un parfait amour. Une autre expérience à vivre, c’est le parcours à réaliser les yeux bandés entre les deux pierres d’amour logées dans le sanctuaire Jishu-Jinja.