Déjà par la signification du nom Ghadamès, vous vous empresserez de partir la découvrir. Il s’agit en fait de « la perle du désert ». Imaginez-vous un tant soit peu son importance ? La cité conserve une atmosphère formidable et représente une des oasis les mieux protégées dans le monde entier. Ne soyez d’ailleurs pas étonné que l’UNESCO l’ait inscrite au patrimoine universel en 1986. Elle représente un cadre enchanteur, une zone caravanière où l’on pourra se perdre dans un dédale de ruelles. Vous y observerez des maisons décorées à la perfection, de splendides jardins de palmiers, etc.  Sachez qu’elle dispose de tout pour plaire.

Ghadamès demeure une ancienne ville et un véritable exemple d’habitat traditionnel. Sur les lieux, vous constaterez que la plupart des maisons présentent deux étages et sont construites en toub, des écorces de palmiers et des briques d’argiles. Pour passer d’une concession à une autre, on emprunte des allées couvertes par des toits. Pour faciliter la circulation de l’air, des lucarnes s’ouvrent au niveau du toit. Le rez-de-chaussée de chaque maison sert de lieu de conservation des provisions et la famille vit à l’étage. La cité se subdivise en sept quartiers et possède plusieurs enclos destinés aux lieux de rassemblement, des marchés ou des places.

La légende raconte que dans le temps les razzias quotidiennes obligèrent les cavaliers à parcourir le désert sur des kilomètres. Un jour, une jument assoiffée refusa d’avancer. Elle se mit à frapper le sol jusqu’au point où l’eau jaillisse sous ses sabots. La zone fut baptisée « source de la jument ». Aussitôt après le miracle, un conflit éclata parmi les cavaliers et ils se séparèrent. Un groupe revint sur les lieux pour édifier la ville. Chaque année dans le mois de novembre, un festival s’organise pour faire revivre le qsar.