Resplendissante d’un rouge carmin et recouverte d’azulejos, elle est à l’image de l’animal qui en constitue le nom, majestueuse. C’est en réalité le point de départ de la découverte de l’impressionnant palais d’Alcazar ; car c’est actuellement cette porte qui propulse les visiteurs dans l’univers du palais ; c’est donc l’entrée principale du palais. Jadis elle avait pour nom « la puerta de la montería ». Sa construction en style almohade date des années 1894, à en croire l’historien du projet, Jose Gestoso. La porte du lion donne sur le patio du même nom (Patio du Lion).

La dénomination de cet espace s’appuie sur une légende qui raconte que chaque année, les Maures exigeaient de la part du peuple chrétien espagnol cent jeunes filles pucelles comme hommage. « Patio de las Doncellas » signifie en français « Le Jardin des demoiselles ». C’est donc un magnifique jardin que vous découvrirez ici. En effet, ce jardin est non seulement le plus grand, mais aussi le plus beau de tout le palais. Intégralement couvert de pavé de marbre, la cour est bordée de quatre galeries réparties sur deux étages. Le jardin des demoiselles sert de canal vers les salles les plus importantes du palais.

Le salon des ambassadeurs fait partie des prestigieuses salles du palais d’Alcazar. En témoigne sa décoration d’azulejos et de plâtres qui est à couper le souffle. En effet, même si son décor date essentiellement du XIVe siècle, il a subi plusieurs transformations durant les siècles qui suivirent, et de ces transformations, est née son élégance. Également connue sous le nom de « Salle de la Moitié d’Orange », elle servait de cadre au roi pour recevoir ses invités de marque. Son niveau supérieur, superbement décoré des fresques de Roelas et Madrazo, est accessible grâce à un escalier qui datant du 16e siècle.

Plus petit que le patio des demoiselles, le « patio de la Muñecas » ou encore « la cour des poupées » est cependant non moins impressionnant. Il est, à l’instar du patio des demoiselles, bordé de quatre galeries. Le nom « Patio des Poupées » est attribué à cette cour en raison des petits visages qui se trouvent gravés dans le stuc. Ici, il vous faudra faire attention, bien regarder et vous pourriez alors découvrir neuf visages. Pourquoi s’amuser à se donner ce mal ? Tout simplement parce que selon la croyance populaire, celui qui arrive à les détecter devient veinard. Simple légende ou facétie ? L’important n’est-il pas de croire ?